Médaille du député pour "saint" Jean-Claude (Chagnon) !

24.01.2024

Le 12 décembre dernier, les membres du Club Richelieu se sont réunis au Château Joliette pour leur souper annuel « Past Président ». Or l’an dernier, exceptionnellement, une dizaine de membres avaient assumé la présidence. Est-ce à dire que chacun d’eux allait devenir l’objet du bien-cuit traditionnel? C’est ce que le comité organisateur a bien voulu laisser filtrer de ses préparatifs durant quelques semaines…


En réalité, il y avait anguille sous roche : un seul membre Richelieu, Jean-Claude Chagnon, serait le centre de toute l’attention de cette soirée, bien que celui-ci n’ait jamais officié comme président du Club. Véritable secret de Polichinelle, cet hommage allait pourtant être concocté
en toute discrétion… de la personne visée.


Le Jour « JCC » venu, Jean-Claude a toutefois dû commencer à subodorer le « complot », car en plus des membres Richelieu et de leurs conjointes présents dans la salle, il y retrouva une foule d'amis personnels tel Gilles Émond, des collègues de travail comme Charles Chénier, directeur de La Manne Quotidienne, des collaborateurs tels Benoit Lizée et France Martin, respectivement président et bénévole à La Manne Quotidienne, Claudine, Serge et Luc Harnois (Fondation Harnois-Richelieu) et d’autres invité.es inhabituels pour cette activité, dont Jean-Robert Laporte et France Lacroix (Desjardins) ainsi que le photographe Christian Rouleau et François St-Louis, député provincial de Joliette.



Mais si doute il y avait en lui, il se transforma rapidement en un rire franc lorsqu’il entendit l’animateur Richelieu, Jean-Sébastien Guibault, annoncer à l’assemblée réunie qu’un rare débat allait se tenir en ces lieux, à savoir : le procès en faveur d’une proche canonisation du… Richelieu Jean-Claude!


À peine énoncée, cette entreprise hardie semblait toutefois compromise par une évidente entorse au protocole… Comment, en effet, espérer voir un « saint Jean-Claude » se glisser, tout bien vivant et actif qu’il est, entre saint Jacques et saint Jérôme dans la liste du canon des âmes vénérables?

Les Richelieu n’allaient pas se laisser démonter pour autant! Afin d’établir la solidité de leur argumentaire, ils n’hésitèrent pas à faire intercéder de grands connaisseurs de leur « saint en devenir », à savoir : monsieur Louis Desrochers, madame Fernande Chamberland St-Arneault et monsieur Jean-Robert Laporte

Avec éloquence et humour, tous trois allaient démontrer sans difficulté les valeurs chrétiennes et les qualités multiples de Jean-Claude. Que ce soit en regard de son travail pour la fondation du Cardinal Léger puis, à Joliette, dans son implication bénévole avec les Richelieu et les organismes communautaires pour lesquels il s’est dépensé corps et âme, ou en considérant simplement sa manière d’être en famille et en amitié, leur appréciation de son impressionnant don de soi était unanime... Tout comme leur appui accordé aux demandeurs de sa sanctification!


Bien sûr, l’opposition dans ce procès revenait à l’avocat… du diable, habilement incarné par le Richelieu Nicolas Préville Ratelle. C’est d’ailleurs avec aisance et finesse d’esprit qu’il débusqua les incohérences de cette plaidoirie. Oui, le diable était dans les détails… Tout comme Dieu, dans les versions antérieures de cette locution bien familière, semble-t-il.


Quoi qu’il en soit, il fut rappelé à l’assemblée que seul le pape François pouvait désormais trancher le débat. Comme il était largement occupé à Rome ces jours-ci, c’est François St-Louis qui prit le relais…et le micro!

En bon politicien non dénué d'humour, il se prêta au jeu... et écarta du revers de la main les obstacles de ce procès-bidon. Puis il déclara cette fois avec sérieux que le Richelieu Jean-Claude Chagnon méritait d’ores et déjà, en sa qualité de Richelieu incomparablement actif et engagé, la médaille du député. 

Nos lecteurs comprendront que le « procès pour une canonisation de Jean-Claude » n’était que prélude humoristique à la remise formelle de cette médaille par une mise en lumière « tamisée » des qualités d’un homme en tout temps humble et réservé. 

« La médaille du député remise par les parlementaires de l'Assemblée nationale, vise à reconnaître le mérite de personnes ou d'organismes provenant de leur circonscription électorale et ayant mené une action exemplaire utile pour le bien de la communauté de ladite circonscription. » (Site officiel de l’Assemblée nationale du Québec)



Le Club Richelieu Joliette félicite chaleureusement Jean-Claude Chagnon pour cette reconnaissance largement méritée.


Au cours de cette même soirée, M. Hugues Bourdeau, président du Club Richelieu Joliette, a également souligné l’apport unique au Club Joliette du membre Richelieu Jean Malo.

À 97 ans, M. Malo cumule 73 ans de présence active au sein du Club. Il y a été admis à peine quelques mois après sa fondation, au cours de l’année 1950-1951, et il en a assumé la présidence en 1975-1976. Au début des années 90, il allait suggérer un modus operandi pour le Fonds des Ambassadeurs qui assurerait la pérennité de la Fondation Richelieu de Joliette, fondée en 1992. Il n’aurait pour rien au monde manqué cette soirée dédiée à son ami Jean-Claude, d’ailleurs bien présent dans son autobiographie, Là où mes pas m’ont conduit, parue en
2010. Chapeau Monsieur Malo!

Merci à tous et toutes d'avoir participé à cette soirée mémorable!

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